(Petite présentation de la matinée du samedi du grand colloque Blanchot en mars 2003 à Paris)
Samedi matin . Depuis 3 jours Blanchot posé, dé-composé, apposé x fois déjà, Blanchot la poésie, Blanchot le théâtre, les arts, Blanchot la théorie littéraire, la politique, la traduction etc .etc. comme si son nom était si transparent qu’il faille en définir à tout moment l’ approche !
Ce matin donc une double définition pour notre sujet comme dit le programme du colloque : Blanchot, récit de la pensée, pensée du récit. Sous le tour de rhétorique – ou son détour : pensée, récit inscrits dans le porte-à-faux d’une improbable symétrie – voici une bonne façon d’unir les témoignages, de dire la vérité, oui toute la vérité et rien que la vérité. Tout laisse penser, de fait, que les intervenants de cette demi-journée parleront d’une seule voix pour témoigner d’une vérité unique, unique mais éclatée.
Je pense d’abord à ces trois lecteurs d’exception, dont l’exception a croisé, un jour ou l’autre, la singularité de Blanchot. M. Holland, P. Madaule, C. Bident vous avez chacun à votre façon ouvert des chemins pour la lecture de Maurice Blanchot, et de cela il faut déjà vous remercier.