Mayara Dionizio publie « O escoamento da linguagem ou o vazio como condição de sentido » (« L’écoulement du langage, ou le vide comme condition du sens ») dans la revue d’esthétique en ligne Viso : Cadernos de estética aplicada (n°35, juillet-décembre 2024). Après une belle ouverture en forme de clin d’œil mythologique au tonneau des Danaïdes, Mayara Dionizio propose une réflexion sur l’altérité du langage fondée sur le vide comme condition de son existence. À partir de la lecture proposée par Blanchot dans « Le problème de Wittgenstein », qui établit un rapprochement entre Gustave Flaubert, Wittgenstein et Raymond Roussel, elle montre comment la structure du langage renvoie à un vide qui se réalise toujours dans la possibilité de dire quelque chose d’une autre manière.
février

Il y a quelques semaines, Stéphane Madaule, fils de Pierre, publiait Mais voici la Sibylle de son oncle Puységur (Les impliqués, 2024), où le personnage d’Edmond cherche des réponses supplémentaires aux mystères de la grande bibliothèque, dont les femmes font de la lecture… une tâche sérieuse. Mais voici que sort ces jours-ci un autre livre posthume, Ma Folie – Blanchot, de Pierre Madaule, qui tisse un récit de mémoire, de rencontre et d’échange avec Blanchot, composé de « quarante-six journées » de lecture, d’écriture et d’anamnèse, ainsi que d’annexes comprenant des lettres écrites par Madaule à un autre admirateur, Roger Laporte.